lundi 22 décembre 2008

18 canadiens qui n'ont pas peur de la récession!

Voilà Noël. Nous allons fêter et, comme je vous l'ai souhaité, vous allez comme moi en profiter. Ceci dit nous avons tous de grandes craintes pour l'économie. Chez nous des usines ferment depuis des mois, des familles ont perdu leur revenu et Noël sera parfois triste et dur.
Mais réjouissez-vous! Harper vient de faire 18 heureux, 18 nouveaux sénateurs pour ce sénat qu'il prétend vouloir abolir, 18 sénateurs qui ont pour qualité essentielle d'être conservateurs quand ce n'est pas, pour plusieurs, d'être d'anciens alliancistes.
Ces nominations interviennent alors que le gouvernement conservateur est pour ainsi dire suspendu, comme la session qu'il a stoppé pour ne pas être renversé. Ce sont des nominations non seulement partisanes mais aussi illégitimes.
Joyeux Noël monsieur Harper! Nous nous souviendrons de vos cadeaux et nous vous les rendrons bien.
Bernard Demers

dimanche 21 décembre 2008

Un très beau Noël

Nous voici à quelques jours de Noël, le moment de retrouver les siens, de revenir vers ses racines et vers ce qui défini une grande partie de ce que nous sommes. Pour moi, contrairement aux snow birds, je vais prendre l'avion pour regagner Béthanie, la neige et le froid, mais la chaleur d'une famille, des amis et d'un chez soi. Où que vous soyez, je vous souhaite ce bonheur d'avoir un lieu où retourner et où vous retrouver.
Sur nos racines nous nous développons puis nous étendons notre ramure, nous offrons nos feuilles au vent et nous conquérons de nouveaux lieux et de nouvelles façons de faire. S'il est essentiel de garder ses racines pour rester qui nous sommes, il est essentiel de ne pas s'y réduire et de prendre tout l'élan que notre sève nous permet d'avoir. Cette possibilité de s'ouvrir et de s'accomplir sans se perdre, voilà ce que chacun et chacune d'entre vous a de plus précieux. J'espère que vous l'aurez toujours, comme personne, comme société et comme pays.
À chacune et chacun d'entre vous, entre deux chutes de neige et deux impatiences politiques, je souhaite un très chaleureux et très serein Noël.
Bernard Demers

dimanche 14 décembre 2008

Redevenir LE parti national

Nous voici avec un nouveau chef, avec une vision tournée vers l'économie, la prospérité de tous les citoyens, l'environnement et notre rôle dans la communauté internationale. Mais quelle est notre vision du Québec et de la société québécoise?
L'ultra droite de Harper s'est dénoncée elle-même; son faux fédéralisme décentralisé n'était qu'un masque électoral, sa reconnaissance de la nation québécoise qu'un leurre vide de sens, son supposé respect des provinces qu'un mensonge qui n'a jamais donné lieu à une rencontre fédérale-provinciale depuis que les conservateurs-réformistes sont au pouvoir.
Cela ne suffit pas pour que nous formions le nouveau gouvernement. D'ailleurs, à quoi bon gagner si ce n'est que par le vide politique de nos adversaires? Nous devons gagner parce que nous sommes LE parti national au Canada. Et il n'est pas possible d'être national sans représenter le Québec.
Or, ces années-ci. il faut reconnaître que c'est le Bloc qui représente une majorité de québécois. Nous pouvons penser que c'est une erreur stratégique, nous pouvons trouver qu'il est fou de voter pour une parti fédéraliste au provincial et pour un parti indépendantiste au fédéral, ce sont là les faits et la réalité. Et il ne suffit pas d'expliquer que notre isolement politique nous coûte cher. Il nous faut démontrer que nous sommes le parti qui représente le mieux les intérêts du Québec.
Deux référendums nous l'ont prouvé; les québécois ne veulent pas de l'indépendance. Mais l'échec de Meecth et les victoires électorales persistances du Bloc nous montrent aussi que les québécois ne veulent pas du statu quo.
Il est temps de répondre aux attentes du Québec et il est temps que ce soit nous qui y répondions. Nous en avons la capacité et nous devons en avoir la volonté pour redevenir le grand parti que nous avons toujours été dans l'histoire de ce pays. Je ne parle pas de rouvrir la constitution, du moins pas maintenant et pas comme cela a été tenté jusqu'ici. Mais je parle de répondre, de manière concrète, aux attentes des québécois.
Voilà le sujet dont je vous entretiendrai les semaines qui viennent. Je vous invite à partager et à enrichir cette réflexion que je compte porter au sein du Parti.
Bernard Demers

mercredi 10 décembre 2008

Un nouveau chef pour un grand Parti

Le chemin est donc ouvert à Michael Ignatieff qui va être nommé chef par intérim à la suite d'une consultation des principales instances du Parti, notamment les présidents d'association et les candidats de la dernière élection; et il est clair que Shefford a appuyé M. Ignatieff, lequel était venu nous rendre visite dans la période pré-électorale.
Pour ce qui est de la coalition, elle était intéressante au moment où elle a été proposée, très probablement sous l'inspiration de M. Dion qui a toujours eu une grande connaissance de la chose constitutionnelle. Elle a permis d'ébranler le gouvernement mais il n'est pas certain que ce soit ce dont nous avons besoin aujourd'hui comme citoyens.
Je pense qu'un gouvernement Harper, ébranlé comme il l'a été et sous l'étroite surveillance d'une opposition officielle forte et regroupée sous un chef accepté de tous, a des chances de durer plusieurs mois. Et nous jugerons, au fil du temps, si nous pouvons le tolérer et s'il accompli le travail économique qui doit être accompli.
Harper se bat pour une idéologie de droite, le Bloc dit défendre les intérêts du Québec quels qu'ils soient; le Parti Libéral, aujourd'hui comme hier, veut défendre et défend les intérêts de tous les citoyens du Canada y compris ceux des québécois. Et, pour ce faire, la coalition a sans doute déjà joué son rôle et n'est plus le meilleur outil pour agir.
Quant à des élections, souvenons-nous que tous les pays industrialisés ont déjà mis en œuvre des mesures pour combattre la crise sauf les Canada. Le déclenchement des élections, en rupture des engagements de Harper, puis l'incurie des conservateurs font que depuis le début septembre il ne s'est rien passé. Seule la Banque du Canada a fait quelque chose aujourd'hui. Nous avons envisagé la coalition à cause de l'urgence d'agir. Nous ne pouvons pas attendre à la fin mars, après des élections, pour le faire. Nous devons faire pression sur Harper et obtenir un budget qui va aider les canadiens et les québécois. Après, nous verrons...

lundi 8 décembre 2008

Un lundi de changement

Voilà que M. Dion, toujours préoccupé du bien du parti et du bien du pays, décide de laisser la place afin qu'un nouveau chef puisse, s'il le faut, diriger une coalition dès la fin janvier. Ce n'est pas parce que les bourses ont eu aujourd'hui un sursaut positif que tout va bien, loin de là. D'ailleurs, elles ont eu ce sursaut à la suite des mesures annoncées par l'équipe Obama, un chef d'état qui agit avant même d'être officiellement en fonction. Voici qui nous change de M.Harper, un premier ministre qui n'agit pas même des semaines après être entré en fonction. Non, je suis injuste, il agit mais pour empêcher le libre exercice démocratique.
Ce soir les québécois vont très probablement confirmer, avec force, qu'ils ne sont pas intéressés par les débats constitutionnels mais bien davantage par l'économie. Ils vont reconduire un gouvernement nationaliste, car nous le sommes tous à des degrés divers, mais fédéraliste. Pendant ce temps, sur la scène fédérale, ces mêmes québécois sont majoritairement représentés par un parti indépendantiste qui peut appuyer une coalition de centre gauche mais ne peut pas y participer.
C'est à nous qu'il appartient, aux prochaines élections fédérales, de leur démontrer que le Parti Libéral est leur seul outil pour défendre les intérêts du Québec au sein du Canada.
Bernard Demers

dimanche 7 décembre 2008

Plusieurs d'entre vous se demandent comment voir les commentaires. En fait, sous chacun des messages, apparaît un lien «commentaires« en rouge souligné. Le chiffre devant indique le nombre de commentaires à propos de ce message. Si vous cliquez sur ce lien, la page des commentaires s'ouvre.
De même, dans le cas des votes, les résultats sont indiqués à droite plus bas dans la page principale, avant les liens avec la salle de nouvelles de Radio-Canada et les manchettes sur la politique canadienne et québécoise. Il y a un léger délai avant que votre vote n'apparaisse.

vendredi 5 décembre 2008

Enfin un blogue!

Voici enfin le blogue qui va nous permettre d'échanger et de discuter sur les intérêts des électeurs de Shefford et du rôle du fédéral dans leur vie.
Il se passe en ce moment des choses graves à Ottawa. Notre parlement à été fermé par un gouvernement autoritaire, ce qui prive de parole nos députés. Bien sur, dans notre cas, cela ne change pas grand-chose puisque Robert Vincent, le député du Bloc, ne dit rien et ne fait rien depuis qu'il est là. Mais la chose demeure grave car, par delà l'individu plus ou moins compétent qui nous représente actuellement, ce qui est bafoué c'est la fonction elle-même.
Bernard Demers